Beltrame implante un laminoir à Tarnos


Antonio Beltrame a été reçu, lundi, à la mi-journée par le président du Conseil général des Landes. Objectif de sa venue: la signature du bail de construction pour l'implantation d'un laminoir à chaud sur la zone portuaire de Tarnos. Cette installation industrielle verra le jour sur un terrain de 7 hectares, mis à disposition par le Département des Landes. La mise en exploitation du laminoir est prévue fin 2011. Sa capacité avoisinnera 450 000 tonnes/an. Ce projet industriel de 45 M€ va générer à terme 150 emplois directs.
En 2008, la conquête de marchés importants du sud-ouest de la France et du nord-est de l'Espagne constituait pour Beltrame une opportunité. La mise à disposition d'un terrain bord à quai par le Conseil général des Landes et la proximité de l'Espagne ont été déterminants dans le choix de Tarnos.La crise financière de 2009 et la chute des investissements notamment en Espagne n'a pas remis en cause le projet landais porté par le groupe italien.

Les dates clefs du projet

Le projet est né il y a environ 3 ans. A l'automne 2007, Antonio Beltrame, président du groupe, est accueilli dans les Landes et confirme la décision de créer, à Tarnos, un nouveau laminoir. Au printemps 2008, le Conseil général des Landes et Laminoirs des Landes signent un protocole d'accord pour la mise à disposition du foncier portuaire. Un a plus tard, le préfet des Landes donne son feu vert pour l'exploitation d'un laminoir à chaud au profit de la société Laminoirs des Landes. A l'automne 2009, les bâtiments de l'ancienne usine Socadour sont déposés, le site traité, permettant au printemps 2010, le démarrage des travaux de construction du laminoir.

Beltrame, un poids lourd de la sidérurgie

Beltrame est une société familiale, créée à Vicenza (nord de l'Italie) en 1896, par Antonio Beltrame. Elle s’est toujours perfectionnée au fil des années, pour faire de la qualité des produits son principal objectif. Dans les années 50, le groupe s’engage dans la production de laminés marchands utilisés dans le bâtiment, les structures métalliques pour les ouvrages de génie civil et les constructions industrielles. Les chantiers navals sont également un nouveau débouché pour les produits Beltrame. A partir de 1976, et la construction à Vicence d’une nouvelle aciérie, Beltrame se développe par acquisitions successives (3 usines sidérurgiques dans le nord de l’Italie, acquisition du groupe français LME, prise de contrôle en 2002 de son principal concurrent italien Ferrero). Le groupe Beltrame est aujourd’hui leader européen dans le secteur des laminés marchands pour le bâtiment, le génie civil et les chantiers navals. Annuellement, il traite dans ses aciéries 3 millions de tonnes de produits laminés et connexes. Il emploit près de 2 000 salariés.

Razzy Hammadi a défendu les services publics

« Quel avenir pour les services publics ? » C'était le thème du débat public organisé à Ondres par l'Union cantonale du Parti socialiste autour de Razzy Hammadi, le secrétaire national en charge du secteur public, de Jean-Pierre Dufau le député et de Renaud Lagrave, secrétaire fédéral des Landes.

En introduction, M. Dufau s'appuyait sur sa double expérience nationale et locale. Il rappelait ses nombreuses interpellations du gouvernement portant tout autant sur les suppressions de postes que sur la désorganisation de trop nombreux services.

À partir d'anecdotes vécues sur le terrain, il dénonçait le mal fait aux gens par l'affaiblissement de ce pan entier de notre société… et tout particulièrement celui de l'Éducation nationale « laïque, obligatoire et gratuite ». « Sauvegarder les services publics, c'est promouvoir une certaine idée de notre société. »

C'est donc résolument vers l'avenir que Razzy Hammadi s'est situé, d'autant que le Parti socialiste peaufine son projet. Il a fait un tour d'horizon des services publics aujourd'hui affaiblis, qui demandent à être confortés voire réhabilités. « Les services publics, ce n'est pas un dogme étroit, c'est une idée de la solidarité, du vivre ensemble, de ''l'Égalité réelle'', nom donné au projet socialiste en cours de validation par ses militants. »

Il revenait à Renaud Lagrave d'exhorter le public venu nombreux et de lui dire combien les Françaises et les Français attendent de leur part. « Rien n'est gagné, tout reste à conquérir », mettait-il ainsi en garde les socialistes contre tout excès de confiance.

Les organisateurs de la soirée, Lionel Causse (conseiller général), Éric Guilloteau (conseiller régional) et Céline Dutauzia (secrétaire de la section locale du PS) se sont félicités de la bonne tenue du débat et de l'affluence du public.

Première pierre pour Les Roitelets



Malgré une météo exécrable, officiels et nombreux Biaudossais ont tenu à être présents pour la pose de la première pierre de la résidence Les Roitelets, ce dernier samedi. Pour le COL, c'est la seconde réalisation en locatif sur le territoire de la commune. La résidence Capranie a été livrée en 2002 et comportait quatre logements.

Concernant Les Roitelets, le maître d'œuvre est Serge Hiquet et le chantier a démarré le 26 juillet 2010. Le terrain a été acheté 36 000 euros à la municipalité pour une superficie de 1 537 m2. La résidence comportera huit logements locatifs, en deux petits collectifs R + 1, deux T 2 de 48 m2 et six T 3 de 68 m2 pour une surface totale habitable de 501 m². Les loyers au m2 seront respectivement de 5,40 € pour les T 3 et de 4,79 € au m2 pour les T 2 (loyers prévisionnels au m2 de surface utile). Le prix de revient sera de 740 918 euros. Le financement est assuré par une subvention de l'Etat à hauteur de 22 000 euros, du Conseil régional pour 44 552 euros de la Communauté des communes du Seignanx pour 24 000 euros, de prêts long terme de 491 997 euros et 110 210 euros et de fonds propres du COL à hauteur de 48 160 euros.

Parmi les élus, on remarquait la présence de Jean-Pierre Dufau, député-maire de Capbreton, Lionel Causse, conseiller général des Landes, Pierre Latour, maire de Saint-Barthélémy, Hervé Segui, maire de Biarrotte, Jean-Marc Larre, président de la Communauté des communes du Seignanx et maire de Biaudos.

Dans son discours, Jean-Marc Larre a expliqué la raison du nom, Les Roitelets, donné à la résidence : au siècle dernier, cet emplacement recevait le terrain de basket des Roitelets, équipe du village qui faisait alors trembler toutes les équipes de Chalosse… Il devait notamment déclarer : « Un toit, c'est bien souvent une condition essentielle pour s'insérer ou se réinsérer dans la vie publique. Cette nouvelle résidence répondra bien à ce besoin. Elle permettra l'accueil et l'intégration harmonieuse de nouveaux habitants. Elle permettra à nos jeunes de ne pas quitter leur commune, s'ils le veulent et sûrement à nos anciens, dont les maisons sont devenues trop grandes, de s'installer dans un logement mieux adapté à leur âge. »


Sud Ouest Claude Paucton