Nouveau réseau de transport interurbain : démarrage le 2 septembre


Après le coup d'envoi de la ligne Express entre Mont-de-Marsan et Dax en mars, celui de la ligne Biscarrosse - Facture en juillet, le Conseil Général des Landes inaugure XL'R, son nouveau réseau de transport interurbain, dès le 2 septembre.
Prévu pour un maillage complet de équilibré de l'ensemble du département, XL'R s'articulera en phase de lancement autour de 15 lignes exploitées par la RDTL ( avec les 2 existantes).
Ultérieurement et progressivement, une dizaine de nouvelles lignes pourraient être mises en service pour une desserte optimale du département.

Avec sa tarification unique à 2€ le voyage, des trajets simplifiés, des horaires adaptés notamment pour les déplacements domicile - travail, ce nouveau réseau est pensé pour devenir une alternative à la voiture et ce dans une démarche écologique et citoyenne.

Le Seignanx sera bien desservi par deux lignes :
- Soustons- Bayonne ligne 5
- Biarrotte- Bayonne ligne 26



Toutes les inforamtions sur le site internet de la RDTL : http://www.rdtl.fr

L’économie sociale : pour un autre développement

Il aura fallu une crise mondiale sans précédent, véritable séisme financier puis économique et enfin social pour montrer que le capitalisme débridé, l’ultralibéralisme dominant nous menait tout droit à la catastrophe… Scandales financiers, gestion des entreprises l’œil rivé sur la bourse et l’oreille sur le diktat des actionnaires, irresponsabilité sociale, gabegie environnementale. Comment ne pas voir que tout cela sonne le glas du libéralisme, de la déréglementation et l’argent roi son corollaire. Lors du G20 de Londres, en avril, Nicolas Sarkozy parlait du nouveau « Bretton Woods » : il s'agissait alors de changer le monde, en interdisant les paradis fiscaux, en plafonnant les bonus, en réglementant mieux les banques…
Il en est pourtant, des banquiers et même des penseurs que rien n’effraie et qui, sans vergogne soufflent sur les braises au mépris des pires conséquences.
Je ne prétends pas en ces quelques lignes mettre à la raison les « cinglés de Wall Street » (JC Guillebaud – Sud Ouest du 23/08/09)
J’affirme pourtant qu’il est temps, grand temps de trouver de nouvelles cohérences, de meilleurs équilibres dont l’homme serait le centre. Et parmi toutes les pistes qui je l’espère ne manqueront pas de naître, il en est une que je voudrais voir se développer, celle du secteur social et solidaire. En imaginant un nouveau fonctionnement, le moment est venu de mettre en avant, plus et mieux, ce qui aujourd’hui marche dans notre société : L’Economie Sociale Solidaire et Durable. Elle est en fait déjà présente dans l’ensemble des secteurs de notre économie. L’Economie Sociale et Durable prend de nombreuses formes juridiques : associations, sociétés coopératives, insertion par l’activité économique, fondations, mutuelles… Ses formes juridiques s’appuient sur le principe «d’un homme, une voix», il n’y a pas de capital, ses finalités ne sont pas financières et personne ne peut en revendiquer la propriété. Aujourd’hui, on estime que ces structures emploient 10% des emplois salariés en France et s’appuient sur des millions de bénévoles.
Et ce n’est pas quelques accidents de parcours, comme celui de la CAMIF lâchement abandonnée à son sort par Sarkozy et ses compères, qui me démentiront que l’Economie Sociale et Solidaire est une voie d’avenir. Je pense, puisque je veux rester au niveau qui est le mien, que les collectivités territoriales doivent être des locomotives dans le développement de cette économie. Parce qu’elle peut être garante de valeurs auxquelles je crois avec tous les socialistes : Insertion Professionnelle, Formation, But non Lucratif, Redistribution des richesses, intérêt général. Parce qu’elle est très attachée a son territoire et qu’elle n’entre donc pas dans une logique de délocalisation. Parce qu’elle répond à un projet partagé qui tient compte des enjeux sociaux et environnementaux bien identifiés. Parce qu’enfin elle est un réservoir profond d’expérimentation économique et d’innovation sociale.

Face à la crise financière, dans l’urgence et sans doute aux abois, l’état a reversé plus de 60 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises traditionnelles du secteur commercial… En réponse les prébendes et les dividendes n’ont pas tardé à refleurir ! Alors, les collectivités locales doivent prendre le relai et aider le développement de l’Economie Sociale et Solidaire. Je n’ignore pas dans quelle situation la plupart se trouvent et qu’elles ont trop peu de solutions à ce jour pour aider suffisamment ce secteur à se développer.

Mais les collectivités locales ont en main quelques clés, comme la mise en avant des clauses d’insertion sur les marchés publics, la prise en compte dans ces marchés de labels existants : NF Environnement, Ecolabel Européen, Label FSC, Label HQE. Elles peuvent aussi accompagner financièrement ces initiatives dans leur création ou encore les aider à se structurer pour qu’elles puissent devenir plus fortes et parler «d’une seule voix».

Ces quelques lignes ne sont qu’un bien modeste écot auquel, je crois, tous ensemble on peut souscrire. Avec toujours, l’être humain au cœur du projet.

Plus qu’une différence !

Après la censure de la loi Hadopi, des états généraux de la culture pour inventer les nouvelles formes de rémunération de la création

Dans sa décision de censurer le dispositif de sanction de la loi HADOPI, le Conseil constitutionnel reconnaît la validité des arguments de tous ceux, notamment des parlementaires socialistes à l’origine du recours, qui se sont mobilisés contre ce texte contraire à la Constitution française.Une autorité administrative ne peut décider seule de couper l’accès à Internet.

Cette décision souligne l’impasse dans laquelle s’est engagé le gouvernement. Au lieu d’inventer les nouveaux modes de rémunération de la création adaptés à la société numérique, il a choisi de s’enfermer dans une posture répressive et archaïque. Les libertés étaient attaquées. La création n’était pas aidée.

Aujourd’hui, le vide juridique reste entier par la faute du gouvernement.

Depuis toujours, le parti socialiste est aux côtés de la culture et des artistes. Il l’a montré, ces dernières années, lors du conflit des intermittents du spectacle ou en s’opposant, depuis sept ans, à ce que le ministère de la Culture devienne le parent pauvre de la République. Sept ans où l’on a sabré les crédits de la création, étouffé l’éducation artistique, dépouillé l’audiovisuel public des ressources complémentaires de la publicité qui l’aidaient à soutenir la production cinématographique, imposé une taxe compensatoire aux fournisseurs d’accès qui aurait pu servir à la rémunération des auteurs.
Dans ce débat, le Parti socialiste a autant le souci de protéger les libertés individuelles et la vie privée des internautes que d’assurer la pérennité du droit d’auteur qui, dans son histoire, a toujours su s’adapter aux évolutions techniques.

En s’opposant à ce mauvais texte, le Parti socialiste a souhaité ouvrir le débat sur des solutions alternatives. Il s’agit, en effet, de créer un nouveau mode de rémunération de la création, adapté aux réalités de l’Internet mais aussi de permettre l’accès du plus grand nombre à la culture : ce sont deux objectifs de gauche qui doivent être poursuivis et non opposés. Dans cette démarche, le Parti socialiste a le souci majeur de rassembler les créateurs et les internautes, c’est-à-dire les artistes et leur public et non de les opposer comme le fait le gouvernement.

La loi doit être entièrement réécrite avec le double objectif de garantir le financement de la Culture et de préserver les libertés des internautes. Le Parti socialiste organisera après l’été des états généraux de la Culture pour mener à bien ce débat et faire des propositions alternatives afin de rassembler internautes et des professionnels de la Culture.