Les déplacements des ménages étudiés


Le conseiller général entouré des deux présidents des communautés de communes. (photo m. d.)


Au cours d'une conférence de presse présidée par M. Causse (conseiller général du canton), assisté de MM. Larre (président communauté des communes du Seignanx) et Kerrouche (président communauté des communes Maremne-Adour Côte Sud), en présence de Katia Emerand, directrice du Syndicat mixte, a été présentée une enquête qui vient de démarrer sur 167 communes (soit 350 000 habitants) d'un territoire allant de Vieux-Boucau à Hendaye et qui se poursuivra jusqu'au 13 mars 2010.
Il s'agit, pour les 200 enquêteurs, de questionner 4 300 ménages (choisis sur des bases fournies par le recensement) de ce territoire divisé en 50 secteurs. L'objectif principal de la collecte, qui se fait soit par contact direct après prise de rendez-vous et lettre d'introduction pour rassurer les sondés, soit par téléphone, est de recueillir un maximum d'informations sur les pratiques de déplacement des personnes pour un jour « normal, moyen » de la semaine, quel que soit le mode de déplacement : à pied, à bicyclette, en autobus, en voiture, en train... La connaissance de ces pratiques permettra de préciser et de calibrer les politiques d'aménagement et de déplacements à mettre en oeuvre.
Orientations d'aménagement
Une enquête similaire avait été mise en place en 1999 (sur 29 communes seulement) et avait servi de base à des réflexions sur les déplacements urbains et interurbains. Les résultats de cette nouvelle enquête, dix ans plus tard, pourront être intégrés dans le volet diagnostic des Scot et permettront également de déterminer les orientations d'aménagement à retenir, en particulier sur le lien entre développement urbain et transports en commun, créer éventuellement de nouveaux transports, de nouvelles voies, se connecter aux réseaux existants...
Afin de mieux cerner les besoins de la population et répondre en même temps aux enjeux du développement durable, le questionnaire portera aussi sur d'autres volets : une fiche « ménage » relative aux caractéristiques du ménage, une « personne » (nombre, sexe, âge, occupation principale...) ou encore une fiche « opinion » (sur la vie de leur cité, sur les déplacements, les transports en public.) « Chacun doit être conscient de l'importance de cette enquête, car on n'a pas le droit de se tromper sur les choix qu'on va faire, » a conclu le président.
Auteur : Michel Darriet SUD OUEST 26/11/09

FORUM DE L'EMPLOI

Le Comité de Bassin d'Emploi du seignanx organise un forum de l'emploi en partenariat avec pôle emploi de Tarnos, le samedi 7 novembre à la salle Capranie à Ondres de 9h30 à 12h.
L’objectif d’une telle manifestation est de vous permettre en tant que demandeur d’emploi inscrit à POLE EMPLOI :
- de rencontrer des chefs d’entreprises des différents secteurs d’activité du Seignanx (obtenir des informations sur les métiers, qualifications et perspectives de développement de ces entreprises, conseils pratiques,… )
- de vous informer librement sur les dispositifs (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi mis en place par le CBE du Seignanx… ) et projets économiques en cours.
- d’identifier et prendre contact avec les partenaires institutionnels.

Réforme des collectivités

Le Gouvernement souhaite proposer prochainement au Parlement plusieurs projets de loi concernant nos collectivités territoriales. Il s’agit, en réalité, d’une opération de recentralisation massive. Compte tenu de leur gravité, j’ai souhaité vous informer des conséquences négatives que ces projets pourront avoir sur notre fonctionnement et donc sur la quantité et la qualité des services que nous vous
apportons.
Tout d’abord, ces projets de loi vont aggraver votre situation financière et la nôtre. La suppression de la taxe professionnelle va réduire fortement les financements départementaux. Cette baisse, cumulée avec les transferts de charges non intégralement compensés que nous subissons de la part de l’Etat, limitera nos moyens d’action et risque d'alourdir en même temps la charge des impôts locaux.
Pour ce qui concerne spécifiquement les missions de notre Département, les textes gouvernementaux prévoient que nous ne pourrons plus utiliser de ce qu'on appelle la « clause de compétence générale ».
C'est-à-dire que nous ne pourrions plus, en tant que Département et comme nous le faisons actuellement participer, même modestement, au financement des associations sportives, culturelles ou sociales. Les conséquences seraient évidemment catastrophiques.
De la même manière, il serait mis fin à la possibilité des cofinancements que nous pratiquons avec la Région et les Communes. Autrement dit, il ne serait plus possible d’organiser les solidarités entre nous lorsqu’un important projet d’avenir devra être engagé.
Ces dispositions auraient aussi des conséquences dommageables sur notre démocratie locale. Avec la création des « conseillers territoriaux », nous aurions des élus, qui de fait, perdraient en proximité par rapport à leurs mandats actuels, sans générer de réelles économies.
L’ensemble de ces projets recentralisateurs auraient pour conséquence de réduire les services publics locaux que nous organisons et de restreindre nos libertés d’action. Si une réforme des collectivités territoriales et de leur financement est nécessaire, elle ne doit pas se traduire par une remise en cause de la décentralisation et de ses effets bénéfiques.
Dans ces conditions, vous comprendrez qu’au nom de l’intérêt général et de l'attachement à notre Département, je m’oppose à ces projets néfastes et que j’aie tenu à vous en informer.

La Poste - 2ème phase de mobilisation

Après le succès de la votation citoyenne - plus de 2 millions de votants ! - le gouvernement doit entendre la volonté des Français de s’exprimer sur le devenir de La Poste.

Le 15 octobre dernier, le groupe socialiste a défendu à l’Assemblée nationale une résolution visant à ce que les textes d’application du nouvel article de la Constitution soient enfin proposés afin de permettre la mise en œuvre d’un référendum d’initiative parlementaire et de soutien populaire.

L’importance de la question du devenir de la Poste et le nombre de signatures recueillies lors de la votation citoyenne rendent urgente et impérative la concrétisation de cette réforme.

Le refus de la droite à engager ces dispositions constitutionnelles s’apparente aujourd’hui à un déni de démocratie, face auquel notre mobilisation s’amplifie :

Le 31 octobre, le Comité national contre la privatisation de La Poste, dont le Parti socialiste est partie prenante, appelle à des rassemblements devant les bureaux de poste, afin d’interpeller les sénateurs à la veille de l’examen du texte.

Le 2 novembre s’ouvrira au Sénat le débat sur l’avenir de La Poste ; les socialistes mèneront un nouveau combat parlementaire pour préserver l’intérêt des Français et de l’établissement public postal.

Simultanément, une campagne nationale sera lancée, visant à demander aux Français d’adresser une carte - pétition au Président de la République, pour exiger :

- Le respect de la votation du 3 octobre,
- Le retrait du projet de loi de l’ordre du jour du Sénat et de l’Assemblée nationale,
- L’ouverture de débats publics,
- La tenue d’un référendum sur l’avenir du service public postal.