Le grand rendez vous traditionnel de rentrée de la fédération des Landes du Parti Socialiste aura lieu cette année le
SAMEDI 4 OCTOBRE à SOUSTONS, au Hall des Sports.
Le programme de la journée est le suivant:
10h Réunion débat sur le Manifeste pour les élections européennes présenté par le Parti Socialiste Européen, avec Philip CORDERY, Secrétaire Général du PSE à Bruxelles et FrançoiseCASTEX, Députée européenne de la Région Sud Ouest.
A partir de 15H, grand Meeting de rentrée avec:Renaud LAGRAVE, Premier Secrétaire de la fédération des Landes Henri EMMANUELLI, Député, Président du Conseil Général et Benoit HAMON, Député européen
VENEZ NOMBREUX
Inauguration église des Forges à Tarnos
Discours de Lionel Causse le 20 septembre 2008
Monsieur le Prefet
Monsieur le Député
Messieurs les Maires
Mesdames et messieurs,
Henri Emmanuelli aurait beaucoup voulu être parmi nous aujourd’hui, mais pris par des engagements antérieurs, il m’a demandé de le représenter.
Bien des raisons poussaient Henri Emmanuelli à être présent, la première c’est qu’il affectionne tout particulièrement à affirmer l’unité de notre département de Biscarrosse à Tarnos. Il aime bien rappeler en toute circonstances que le port de Bayonne est bel et bien et principalement le port de
Tarnos.
Et puis henri Emmanuelli dont chacun connaît et le tempérament et le caractère, aime bien se retrouver au sein de ces hauts lieux de luttes où la souffrance et la douleur ont tant fait de mal aux gens, mais aussi ces lieux où cette même souffrance a été le terreau de la fierté et de la rébellion.
Tarnos est aujourd’hui une importante ville du département des Landes. La volonté et l’action des élus, le dynamisme de la population ont résolument ancré la ville dans la voie de l’avenir et celle du progrès. Il n’est qu’à se promener en ville pour mesurer la réalité de ce dynamisme.
Mais, il y a aussi à Tarnos le sens du souvenir, le respect de toutes les antériorités…
En ces quelques mots c’est moins d’histoire que de relations humaines que je voudrais parler.
Bien sûr, ici, tout est lié aux forges de l’Adour, cette usine fondée en 1881 et inauguré en 1884 par Monsieur Mongolfier son Directeur Général.
Très vite celui ci souhaita qu’une école voit le jour, et le 2 octobre 1884, quatre religieuses arrivèrent. L’école des sœurs de la sagesse était née. Il n’y avait pas d’église, il n’y avait pas de curé. C’était celui de Tarnos qui descendait deux fois par semaine à pied dire la messe dans une petite chapelle aménagée dans l’école.
Alors vint le temps de construire l’église, débutée en 1895 et terminée en 1898.
Notre Dame des Forges, depuis ce temps allait dominer, rythmer, parfois surveiller la cité des forges, une vraie ville dans la ville de Tarnos, le cœur, le poumon, l’esprit de Tarnos.
Je voudrais maintenant élargir mon propos et évoquer justement cet esprit que l’on perçoit en quelques instants au sein de cette cité.
J’y vois cette solidarité cultivée au pied du vieux crassier, on y entend cette révolte hurlée comme pour couvrir les humeurs des hauts fourneaux, on y devine le poids toujours présent du crassier et de la maison des forges.
Conseiller général du canton, c’est tous les jours que je mesure l’impact toujours présent des forges de l ‘Adour.
Que l’on me parle dans la partie rurale à Biarrotte, à Biaudos de la révolte des métayers, on me parle aussitôt de celle des ouvriers des forges.
Tout cela pour dire combien je suis heureux d’être parmi vous pour cette inauguration.
Car bien plus que des murs que l’on a justement restauré, c’est toute une vie que l’on a perpétué. Le conseil général des Landes se devait d’être présent. L’église des forges est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 12 avril 2004.
L’église a retrouvé son caractère et son architecture d’origine. Six années auront été nécessaires pour sauvegarder ce patrimoine historique menacé.
J’en arrive au bout de mon propos. Ce sera pour saluer toutes les forces vives de la ville, l’ensemble de ses habitants et tout particulièrement tous ceux de la cité.
J voudrais tout particulièrement saluer la Mairie et le CBE du Seignanx pour la clause d’insertion mise en place par le GEIQ BTP sur certains travaux de réhabilitation.
Je voudrais aussi dire combien le Conseil Général est et sera présent dans le développement de ce coin des Landes si riche de potentiel. Je citerai sans m’étendre car ce serait hors de propos, combien le Conseil Général a pesé de tout son poids pour l’implantation des laminoires et poursuivre l’histoire industrielle de Tarnos.
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Monsieur le Prefet
Monsieur le Député
Messieurs les Maires
Mesdames et messieurs,
Henri Emmanuelli aurait beaucoup voulu être parmi nous aujourd’hui, mais pris par des engagements antérieurs, il m’a demandé de le représenter.
Bien des raisons poussaient Henri Emmanuelli à être présent, la première c’est qu’il affectionne tout particulièrement à affirmer l’unité de notre département de Biscarrosse à Tarnos. Il aime bien rappeler en toute circonstances que le port de Bayonne est bel et bien et principalement le port de
Tarnos.
Et puis henri Emmanuelli dont chacun connaît et le tempérament et le caractère, aime bien se retrouver au sein de ces hauts lieux de luttes où la souffrance et la douleur ont tant fait de mal aux gens, mais aussi ces lieux où cette même souffrance a été le terreau de la fierté et de la rébellion.
Tarnos est aujourd’hui une importante ville du département des Landes. La volonté et l’action des élus, le dynamisme de la population ont résolument ancré la ville dans la voie de l’avenir et celle du progrès. Il n’est qu’à se promener en ville pour mesurer la réalité de ce dynamisme.
Mais, il y a aussi à Tarnos le sens du souvenir, le respect de toutes les antériorités…
En ces quelques mots c’est moins d’histoire que de relations humaines que je voudrais parler.
Bien sûr, ici, tout est lié aux forges de l’Adour, cette usine fondée en 1881 et inauguré en 1884 par Monsieur Mongolfier son Directeur Général.
Très vite celui ci souhaita qu’une école voit le jour, et le 2 octobre 1884, quatre religieuses arrivèrent. L’école des sœurs de la sagesse était née. Il n’y avait pas d’église, il n’y avait pas de curé. C’était celui de Tarnos qui descendait deux fois par semaine à pied dire la messe dans une petite chapelle aménagée dans l’école.
Alors vint le temps de construire l’église, débutée en 1895 et terminée en 1898.
Notre Dame des Forges, depuis ce temps allait dominer, rythmer, parfois surveiller la cité des forges, une vraie ville dans la ville de Tarnos, le cœur, le poumon, l’esprit de Tarnos.
Je voudrais maintenant élargir mon propos et évoquer justement cet esprit que l’on perçoit en quelques instants au sein de cette cité.
J’y vois cette solidarité cultivée au pied du vieux crassier, on y entend cette révolte hurlée comme pour couvrir les humeurs des hauts fourneaux, on y devine le poids toujours présent du crassier et de la maison des forges.
Conseiller général du canton, c’est tous les jours que je mesure l’impact toujours présent des forges de l ‘Adour.
Que l’on me parle dans la partie rurale à Biarrotte, à Biaudos de la révolte des métayers, on me parle aussitôt de celle des ouvriers des forges.
Tout cela pour dire combien je suis heureux d’être parmi vous pour cette inauguration.
Car bien plus que des murs que l’on a justement restauré, c’est toute une vie que l’on a perpétué. Le conseil général des Landes se devait d’être présent. L’église des forges est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 12 avril 2004.
L’église a retrouvé son caractère et son architecture d’origine. Six années auront été nécessaires pour sauvegarder ce patrimoine historique menacé.
J’en arrive au bout de mon propos. Ce sera pour saluer toutes les forces vives de la ville, l’ensemble de ses habitants et tout particulièrement tous ceux de la cité.
J voudrais tout particulièrement saluer la Mairie et le CBE du Seignanx pour la clause d’insertion mise en place par le GEIQ BTP sur certains travaux de réhabilitation.
Je voudrais aussi dire combien le Conseil Général est et sera présent dans le développement de ce coin des Landes si riche de potentiel. Je citerai sans m’étendre car ce serait hors de propos, combien le Conseil Général a pesé de tout son poids pour l’implantation des laminoires et poursuivre l’histoire industrielle de Tarnos.
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